Présidents et Présidentes
Maurice Quennelle
Président
1912-1914
Maurice Quennelle est un pionnier et immigrant Français originaire de Armentières. Il immigre au Canada en 1892 et s'établi dans le hameau de Wauchope dans le sud-est de la Saskatchewan où il gagne sa vie comme agriculteur et commerçant. Il est élu le premier président de ce qui deviendra l'ACFC en février 1912 à Duck Lake lors du congrès de fondation de cette organisme. Au cours de son mandat, se tiendra en juin 1912 le premier Congrès de la langue française à Québec, l'ACFC enverra une délégation 12 personnes de la Saskatchewan pour représenter les francophones de la province. Lors de son mandat l'ACFC veille à l'établissement des premiers cercles locaux à travers les centre de peuplements francophones et s'assure que ces cercles locaux s'établissent aux quatre coins de la province. Le nom définitif Association catholique franco-canadienne de la Saskatchewan est adopté au cours de la première année de son mandat.
Joseph Eldège Morrier
Président (deux mandats)
1914-1915 / 1923-1925
Joseph Eldège Morrier est originaire de Montréal. Arpenteur-géomètre de profession, il s'établit à Prince Albert où il s'investit au niveau de la presse écrite, l'éducation et la langue française. Il sera secrétaire général de l’ACFC et président de La Bonne Presse à Prince Albert. Il sera élu président de l'ACFC à deux reprises, en 1914-1915 et en 1923-1925. Il sera aussi chef du secrétariat provincial de 1925 à 1928.
Joseph Eldège Morrier sera également membre du comité exécutif du cercle local de l’ACFC de Prince Albert et secrétaire-trésorier de la Commission scolaire catholique de cette ville. En 1917, l'ACFC participe à la mise sur pied d'une association inter provinciale appelle communément l'Interprovinciale, une association vouée au recrutement des enseignants et des enseignantes francophones dans les prairies. Au long des sept années de la vie de cette association il sera parmi ses bénévoles et administrateurs les plus fidèles.
Passionné par la presse écrite, il fait partie des équipes qui veillent à la production du Patriote de l’Ouest en Saskatchewan et sera impliqué auprès du journal La Survivance en Alberta. Il reçoit la décoration d’Officier de l’Instruction publique en reconnaissance de son implication dans le domaine de l'éducation. Lors de son deuxième mandat à la présidence à l'ACFC, de 1923 à 1925, il prépare le terrain pour la mise sur pied d'un programme d'enseignement du français qui sera implanté dans les écoles publiques et séparées fréquentés par les francophones à partir de 1925.
Arsène Godin
Président
1915 - 1921
Le docteur Arsène Godin est diplômé en médecine de l'Université de Montréal en plus d'avoir fait des études en médecine à Paris et à New York. Il sera membre de l'École de médecine à l'Université de la Saskatchewan. Le Dr Godin est le fondateur et premier directeur de l'Hôpital Pasteur de Willow-Bunch. Il est élu président de l’ACFC en 1915, il siégera sur plusieurs comités de travail, dont celui chargé de l'organisation du grand congrès conjoint de l'ACFC et de l'ACEFC en 1921 à Willow Bunch. Son mandat sera secoué par une grande crise linguistique qui limitera l'enseignement du français dans les écoles de la Saskatchewan, la mise sur pied de l'Association interprovinciale et la création de l'Association des commissaires d'école franco-canadiens de la Saskatchewan ou il siègera.
Émile Gravel
Président
1921 - 1923
Originaire de Victoriaville dans la province du Québec, Émile Gravel s'établit à Gravelbourg où il établira éventuellement son cabinet d'avocat. Émile Gravel sera actif au sein de plusieurs organisations touchant l’éducation et la défense de la langue française notamment le Saskatchewan School Trustees Association (SSTA), le Cercle local de l'ACFC à Gravelbourg ainsi que l'Association des commissaires d'école franco-canadiens. Orateur naturel, il réclame publiquement lors d'un congrès du SSTA en 1917 plus d'heures d'enseignement en français dans les écoles primaires de la Saskatchewan. Il sera élu président de l'ACFC en 1921 lors d'un congrès tenu à Willow Bunch. Le mandat d'Émile Gravel sera perturbé par des troubles de santé et d'épuisement personnel lié en parti à ses activités politiques. Sa présidence est marquée par le déploiement d’efforts politiques pour contrecarrer la crise linguistique qui avait mené à l’abolition quasi totale de l'enseignement du français dans la province. Il décède à l'âge de 46 ans, à la suite d’un long séjour dans un sanatorium en Californie.
Raymond Denis
Président
1925 - 1935
Raymond Denis est né en Charente-Maritime en France et il s’installe dans le hameau de Saint-Denis en Saskatchewan avec sa famille à l’âge de 18 ans. Il sera le président de l'ACFC de 1925 à 1935. Il préside déploiement provincial du programme d'enseignement du français mieux connu comme le «cours de l'ACFC». Il verra aussi à la mise sur pied du programme de visiteurs des écoles et du concours provincial à la fin de l'année solaire. Sa présidence sera marquée par le montée du sentiment francophobe de la droite conservatrice et la campagne électorale de 1929. Après l'élection, l’ACFC doit subir les effets de la politique scolaire du gouvernement Anderson qui supprime le programme élémentaire en français, pour ne conserver qu’une heure de français par jour, et il interdit l’affichage de symboles religieux et le port de l’habit des enseignantes religieuses dans les écoles. Le gouvernement ne reconnaît plus les brevets d’enseignement du Québec, ce qui empêche le recrutement d'enseignants francophones. Le retour au pouvoir des libéraux, en 1934, marque un retour partiel à la situation d’avant 1929. C’est grâce à l'influence de l'ACFC que la suppression du français dans les écoles a été évitée en Saskatchewan. La présidence de Raymond Denis est aussi marquée par la réorganisation des cercles locaux ainsi que par la mise sur pied des « voyages de la survivance » qui permettent aux Franco-canadiens de maintenir des liens avec les autres francophones au Canada.
Raymond Denis jouera un rôle prépondérant, avec l'abbé Maurice Baudoux, dans l'établissement de quatre postes de radios privées de langue française dans les provinces des Prairies, notamment en organisant plusieurs campagnes de souscription annuelles pour payer la construction des 4 postes.
Maurice Baudoux
Président
1935 - 1936
Originaire de la La Louvière en Belgique et s'établit à Prud'homme en 1911, l'abbé Maurice Baudoux deviendra le curé de la paroisse Saint Donatien et Rogatien à Prud’homme, la paroisse où il avait grandi. Très tôt, Maurice Baudoux œuvre pour le fait français. Il est actif au sein de l’ACFC, il en est successivement vice-président (1931 à 1935), président (1935-1936) et secrétaire-trésorier (1936-1943).
Maurice Baudoux est avant tout connu pour son action en faveur de la radio française. En 1941, au presbytère de Prud'homme, une réunion de représentants des Canadiens français de l'Ouest donne le coup d'envoi d'une campagne qui mènera, dix ans plus tard, à l’établissement des quatre stations françaises des Prairies. On se souvient de lui comme le « père de la radio française dans l’Ouest ». Son mandat à la présidence de l'ACFC sera court, marqué par la crise économique qui a beaucoup limité les capacités de rassemblement de l'organisme. Maurice Baudoux sera très impliqué dans le mouvement coopératif, en 1947, au moment où le mouvement coopératif prend de l’ampleur en Saskatchewan, il devient membre du premier conseil d’administration du Conseil canadien de la coopération, section de la Saskatchewan.
Il sera évêque du diocèse de Saint Paul en Alberta et ensuite sera nommé Archevêque de Saint-Boniface.
Laurent Roy
Président
1936 - 1948
Originaire d’un petit village au sud-est de Montréal, le Dr Laurent Roy s’installe définitivement à Regina en 1913, après avoir terminé ses études en médecine à l'Université Laval et avoir fait un séjour d'études à Paris. Laurent Roy fera de la pratique de la médecine son occupation principale, mais s'intéresse à la cause française, à l'éducation et à l'engagement politique. Il sera vice-président de l'ACFC et élu président pour un mandat qu'il occupera pour 12 années, le plus long mandat à la présidence de l'ACFC à jour. Sa présidence est marquée par la Deuxième Guerre mondiale, la crise financière et la sécheresse qui bouleverse la population rurale qui doit se déplacer pour survivre. Le docteur Roy maintient les efforts qui mèneront 4 années plus tard à à l'ouverture de 4 postes de radio française dans l'Ouest. L'ACFC appuiera les démarches pour un bilinguisme des services postaux, sur les timbres et sur la monnaie canadienne.
Louis Demay
Président
1948 - 1953
Né à Bordeaux, Louis Demay arrive au Canada en 1906 et finira par s'établir à Saint Brieux en 1912 où il aura un «homestead» un magasin général et s'intéressera à la politique municipale et scolaire. Il sera commissaire d'école pendant de longs années. Il sera actif au sein de l'Association des commissaires d'écoles franco-canadien de la Saskatchewan ainsi qu'à l'ACFC où il occupe plusieurs fonctions sur le conseil exécutif. À la présidence de l'ACFC depuis 1948, Louis Demay s’engage dans la lutte finale pour l'obtention des permis de diffusion pour les 4 postes de radio françaises de l'Ouest. Il comparait devant les agences fédérales y mettant toute son énergie. L’ACFC finira par obtenir les autorisations nécessaires à l'ouverture des deux derniers postes de Gravelbourg et de Saskatoon. Louis Demay sera un agent de progrès pour son village d'adoption, Saint Brieux où il joue un rôle déterminant dans des projets de construction d'écoles, la construction de l'église, la construction du couvent et la mise en place des monuments commémoratifs marquant la région.
Dumont Lepage
Président
1953 - 1959
Dumont Lepage est originaire de la Gaspésie dans la province de Québec. Sa famille s'installe à Vonda en 1909. Il obtient son diplôme au Collège de Saint-Boniface et étudiera le commerce à Prince Albert. Il s’implique au sein de plusieurs organisations francophones notamment à Radio-Ouest française ou il sera nommé secrétaire. En 1951, il occupe le poste d'administrateur général des postes et CFNS et de CFRG en attente de l'obtention de leurs licences d'exploitation. Il sera de directeur de la station de radio CFRG jusqu'à sa retraite en 1969. En 1953, il deviens président de l’ACFC, une fonction qu'il occupera jusqu'en 1959. Dumont Lepage est connu pour son soutient et promotion de l'éducation française et son soutient et dévouement au développement de la radio française en Saskatchewan. Au cours de sont mandat, les enseignants et enseignantes francophones seront regroupés au sein de l'Association franco-catholique des instituteurs de la Saskatchewan (l'AFCIS) qui sera concentrera sur les questions de pédagogie et d'enseignement en français. Cette association professionnelle au sein de l'ACFC visant le perfectionnement des techniques d'enseignement dans les programmes de l'ACFC.
Maurice Denis
Président
1959 - 1963
Originaire de Saint-Denis, Maurice Denis étudie au Collège Mathieu de Gravelbourg et reçoit un Baccalauréat en droit de l’Université de Saskatchewan à Saskatoon. Il pratiquera le droit dans la région de Carrot River - Zenon Park. Intéressé par le monde de la francophonie, il est élu comme président de l’ACFC en 1959. Maurice Denis est la première personne élue à la présidence de l'ACFCque sera natif de la Saskatchewan. En plus de ses obligations comme président il siège au conseil de la radio CFRG de Gravelbourg. Son mandat sera marqué par le début de la révolution tranquille dans la province de Québec qui, au cours des années 60, redéfinira l'identité canadienne-française à travers le pays et mènera aux identités provinciales des francophones au Canada que nous connaissons aujourd'hui. Maurice Denis sera le président en fonction lors des célébration du jubilé d'or de l'ACFC et le transfert du secrétariat provincial de Vonda à Saskatoon.
Allyre Sirois
Président
1963 - 1964
Allyre Sirois est né à Vonda. En 1950, il s'engage auprès des services de renseignement lors de la Deuxième guerre mondiale. Il a ensuite fréquenté la Faculté de droit de l'Université de la Saskatchewan et a été admis au Barreau de la Saskatchewan en 1951. Il a pratiqué le droit chez Culliton & MacLean à Gravelbourg de 1951 à 1964, après quoi il a été nommé juge à la Cour du Banc de la Reine où il a servi pendant 34 années. Il a été le premier juge à avoir présidé un procès en français en Saskatchewan. Allyre Sirois a été membre actif de nombreuses associations communautaires à Gravelbourg entre autres la Chambre de commerce, Commission scolaire, Caisse populaire, Conseil paroissial. Il sera aussi membre du conseil de la paroisse des Sts-Martyrs-Canadiens à Saskatoon, membre à vie de la Légion canadienne et des Chevaliers de Colomb. En 1963, Allyre Sirois devient président de l’ACFC. Son mandat est marqué par la monté de la révolution tranquille au Québec, le début des travaux de Vatican II et la laïcisation progressive de l'ACFC. L'ACFC entreprendra d'offrir des cours pour former le bénévolat laïc dans la région de la Vonda, Prud'homme et Saint Denis, un programme destiné à s'étendre ailleurs dans la province.
Roland Pinsonneault
Président
1964 - 1968
Lorsqu'il était encore jeune, Roland Pinsonneault s'établit dans une ferme avec ses parents à Gravelbourg où il fréquentera le Collège Mathieu où il obtiendra son diplôme. Fier francophone, le jeune Roland s'intéresse tôt à la lutte pour la langue française et les droits linguistiques. Dès 1942, il devient actif au sein du cercle local de l’ACFC à Gravelbourg. Son mandat à la présidence de l'ACFC sera marqué par le déménagement du secrétariat provincial de Saskatoon à Regina en raison de vouloir assurer la proximité du secrétariat provincial au siège du gouvernement et le Palais législatif. L'ACFC veut augmenter ses efforts de représentation politique. À cette époque l'ACFC situe son secrétariat provincial sur la rue Albert au coin de l'avenue Regina. Le nom de l'ACFC changera aussi de nom pour devenir l'Association culturelle franco-canadienne de la Saskatchewan remplaçant le mot «catholique» par le mot «culturelle». Au cours de son mandat, le ministère de l'Éducation va modifier la Loi sur l'Éducation pour permettre l'enseignement en français, ouvrant la porte à l'implantation éventuelle des programmes d'immersion française en Saskatchewan. L'ACFC comparaît devant la Commission royale d'enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme et y déposera un mémoire. Roland Pinsonneault restera très impliqué au sein de la communauté fransaskoise, il sera le principal responsable de la survie de la presse écrite francophone en Saskatchewan. Il militera dans plusieurs secteurs, notamment au niveau de l'Éducation postsecondaire, la presse écrite, les médias électroniques et la culture.
Roger Lalonde
Président
1968 - 1972
Originaire d'Assiniboia, Roger Lalonde fait ses études secondaires et postsecondaires à Regina où il obtient un Baccalauréat en commerce et en économie en 1954. Entrepreneur, il fonda sa propre compagnie d’assurance qui sera basée dans le hameau de Saint-Victor dans le sud de la province. Lors de la naissance de son premier enfant, il s’implique bénévolement dans la politique francophone, espérant une éducation en français pour ses enfants. Il sera élu président de l’ACFC en 1968. Ses deux mandats seront marqués notamment par la publication du troisième et dernier volume du Rapport de la Commission royale d'enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme (Commission Laurendeau Dunton), l'adoption de la Loi sur les langues officielles du Canada, la mise sur pied de la première école d'immersion française à Saskatoon (the Saskatoon French School) et la mise sur pied du journal hebdomadaire l'Eau vive distribuée aux membres de l'ACFC.
Joseph Jeanneau
Président
1972 - 1974
Originaire de Peterson, à l'Est de Saskatoon, la famille Jeanneau s'installera éventuellement à Prud'homme afin d'avoir accès aux écoles et pour se rapprocher d'une communauté francophone. Joseph Jeanneau finira l'école à Prud’homme et poursuivra des études postsecondaires en philosophie à la Faculté Saint-Jean d'Edmonton. Il obtiendra plus tard un bac en économie agricole et une maitrise en économie à l'Univrsité du Manitoba. Il aura une pleine carrière au sein de la fonction publique canadienne et passera une importante partie de sa vie à Prince Albert. Joseph Jeanneau est élu président de l'ACFC en 1972. Son mandat sera marqué par un intérêt sérieux envers l'économie, l'augmentation du nombre d'employés et l'augmentation importante du budget d'opération de l'ACFC. Au cours de son mandat, l'ACFC accentuera son programme d'animation sociale, un programme voué au développement du bénévolat et de la capacité d'influencer son milieu. Joseph Jeanneau encouragera et appuiera la participation de la jeunesse francophone dans les affaires de la communauté, un mouvement qui verra le jour sous sa présidence. Le terme «Fransaskois» est le plus en plus entendu et utiliser pour décrire les francophones de la Saskatchewan.
Albert Dubé
Président (deux mandats)
1974 - 1975 / 1985 - 1987
Albert Dubé est né à Duck Lake, en 1928. Il a fait ses études à l'école de Stobart à Duck Lake, avant de terminer son cours classique au Collège Saint-Jean à Edmonton. Il est diplômé en hygiène du milieu par l'Institut canadien des Inspecteurs de la santé publique, il a fait carrière au sein de la fonction publique provinciale et s'est intéressé au développement d'un site historique francophone de «La Rollandrie» à Saint-Hubert.
Depuis 1964, Albert Dubé est impliqué dans la gouvernance de l'ACFC et siège sur multiple conseil d'administration communautaire. Il a aussi occupé plusieurs postes de direction au sein de la communauté fransaskoise. Il sera le président fondateur du Cercle locale de l'ACFC de Regina, l'Association canadienne-française de Regina. Son premier mandat à la présidence de l'ACFC a vu le transfert du journal l'Eau vive de St Victor à Regina et la fondation de la compagnie Les Publications fransaskoises ltée. Il a tour à tour été le président ou le directeur de l'Association culturelle franco-canadienne de la Saskatchewan, directeur des Publications fransaskoises limitées, directeur du Conseil de la Coopération de la Saskatchewan et président de la Caisse populaire de Regina. Il a joué un rôle prépondérant avec l'ACFC dans la relance du journal l'Eau vive qui avait temporairement cessé ses opérations en 1994. Au cours de son deuxième mandat à la présidence l'ACFC a revendiqué pour la construction de centres communautaires locaux, cherchant à doter les villages fransaskois d'infrastructures communautaires propres à eux. Il a publié une monographie sur la presse écrite francophone en Saskatchewan et fut parmi les premiers députés communautaires de l'ACF de la capitale.
Clotaire Denis
Président
1975 - 1977
Clotaire Denis est né à Saint Denis, d'une famille qui avait longtemps joué un rôle actif dans la lutte pour la survivance de la langue française dans l'Ouest canadien. Agriculteur, il trouve néanmoins le temps de s'intéresser aux dossiers et revendiqué pour plus de français dans les écoles de la province. Il est élu président de l’ACFC en 1975, lors d’une période assez mouvementée à travers la francophonie canadienne. En Saskatchewan plusieurs nouveaux regroupements se sont créés tels que l'Association jeunesse fransaskoise et la Société historique de la Saskatchewan. Clotaire Denis a supervisé l'élaboration du rapport « Ready » sur l'avenir du Collège Mathieu. Au niveau national, l'ACFC participe à la fondation de la Fédération des francophones hors Québec (aujourd'hui la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada) où l'ACF siège toujours à titre de membre fondateur. Les revendications auprès du ministère de l'Éducation demandent de la province un bureau responsable des programmes de langue française et des écoles d'immersion enrichie.
Irene Fournier-Chabot
Présidente
1977 - 1983
Irène Fournier-Chabot est née à Montréal, mais a été élevée dans la communauté de rural de Ferland dans le sud-ouest de la Saskatchewan. Jeune adulte elle fait preuve d'un leadership naturel et possède un attachement particulier envers sa communauté, sa langue et sa culture fransaskoise. Elle siègera brièvement au conseil d’administration de la radio CFRG. Entre 1973 et 1977, elle siège au conseil d’administration de l’Association culturelle franco-canadienne de la Saskatchewan. À cette période, l’ACFC cherche à rétablir le statut du français comme langue officielle en Saskatchewan. En 1977, elle sera élue présidente de l'ACFC et sera la première femme à occuper ce poste. Au cours de son mandat, la cause Mercure a pris naissance. Le père André Mercure avait alors reçu une unième contravention pour une infraction au Code de la route et il avait décidé de contester la légitimité de la contravention en raison de son unilinguisme anglais. Sous sa présidence l'ACFC entame les démarches pour faire avancer cette cause de la Cour provinciale, à la Cour d’appel, à la Cour Suprême du Canada. Cette cause marquera l'imaginaire de la francophonie en Saskatchewan très longtemps. L'ACFC et ses partenaires auront gain de cause devant la Cour suprême du Canada en 1988 donnant raison au père Mercure et à l'ACFC. Le mandat d'Irène Fournier-Chabot l'impliquera dans la crise pour une école francophone à Vonda et sera marqué par le premier référendum québécois sur la souveraineté-association, le rapatriement de la constitution canadienne ainsi que la création de la Charte canadienne des droits et libertés. Après trois mandats à l'ACFC, elle devient présidente du conseil d'administration de la Corporation du Collège Mathieu.
Liguori Leblanc
Président
1983 - 1985
Natif de la province du Québec, Liguori Leblanc s’installe avec ses parents à Saint-Denis. Il sera longtemps impliqué dans la politique local et s'intéresse particulièrement aux écoles et la politique scolaire. Très jeune, il sera élu secrétaire de l’organisation scolaire de Saint-Denis. Élu à la présidence de l'ACFC en 1983, la question des droits de la minorité de langue officielle en matière d'éducation est le sujet du jours auprès des organismes francophones au pays car l'article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés viens tout juste d'être enchâssé. La Cause Mercure poursuit son chemin et le ton des revendications avec les gouvernements monte. Tout au cours de sa vie, Liguori Leblanc contribue au débat sur les droits des francophones, lors de sa présidence de 1983 à 1985 il est devenue un acteur principale de ce débat.
Rupert Baudais
Président
1987 - 1989
Natif de la Saint-Isidore-de-Bellvue en Saskatchewan, Rupert Baudais reçoit son diplôme en droit de la Faculté de droit à Saskatoon et une maîtrise en arts à l’Université de Regina. Avocat à Prince Albert et ensuite à Regina, il pratique le droit devant les tribunaux de la province en français. Rupert Baudais est élu président de l’ACFC en 1987, à la veille du jugement de la Cour suprême du Canada dans la cause Mercure où l'ACFC et André Mercure auront gain de cause en janvier 1988. Le jugement de la Cour suprême dans cette affaire mènera à un ressac important pour la communauté fransaskoise lorsque la Loi linguistique de la Saskatchewan de 1988 reçoit la sanction royale et fait de la Saskatchewan une province unilingue anglaise. Sous sa présidence, l'ACFC négocie plusieurs ententes avec le gouvernement fédéral pour compenser les effets dévastateur de la Loi linguistique. Il signe la première entente Canada-communauté avec le Secrétariat d'État du Canada pour assurer le développement de la communauté fransaskoise. Sous son mandat plusieurs organismes provinciales voient le jour notamment l'Association des artistes de la Saskatchewan, la Fédération provinciale des Fransaskoises, la Fédération des ainés fransaskois et l'Association des juristes d'expression française de la Saskatchewan. Une campagne médiatique pan canadienne aura lieu en février-mars 1988 pour dénoncer le comportement du gouvernement provincial face aux droits des francophones de la Saskatchewan.
SUZANNE BUGEAUD
Présidente
1989 - 1991
Originaire de l'Alberta, Suzanne Bugeaud sera une des fondatrices du mouvement jeunesse francophone albertain. Elle est bachelière en arts et en droit de l’Université d'Edmonton. Elle pratiquera le droit à Regina pendant plusieurs années où elle s'implique dans le mouvement des parents fransaskois. En pleine crise constitutionnelle et dans la tourmente de la lutte pour la gestion scolaire en Saskatchewan, elle est élue présidente de l’ACFC lors du premier Rendez-vous fransaskois. Sous sa présidence, l'ACFC va multiplier les comparutions devant les comités parlementaires, les commissions d'enquêtes et plusieurs agences fédérales et provinciales pour défendre la communauté fransaskoise dans le débat du lac Meech et la crise constitutionnelle qui en découlera. Son mandat sera défini notamment par la mise en place d'une nouvelle la stratégie de développement pour la communauté fransaskoise qui découlera de la signature de la première entente Canada-communauté en 1988. Cette stratégie prévoit la prise en charge du développement par les organismes régionaux qui ont pu bénéficier d'un financement destiné spécifiquement aux régions.
DENIS MAGNAN
Président
1991 - 1995
Denis Magnan est originaire de l'Alberta. Il est diplômé en éducation et en psychologie et sera avant tout un entrepreneur et propriétaire de commerce. Il s'installe à Regina au milieu des années 1980 pour entreprendre une carrière au sein de la Commission des accidents du travail de la Saskatchewan. Il s'engage bénévolement dans la communauté fransaskoise autant localement qu'au niveau provincial. Élu président de l'ACFC en 1991, Denis Magnan s’intéresse aux débats politiques et à la prépondérance de la communauté fransaskoise auprès des gouvernements. Il renégociera une deuxième entente Canada-communauté avec le ministère du Patrimoine canadien. Son mandat sera marqué par le débat constitutionnel et le référendum sur l'Accord de Charlottetown de 1992. Son mandat sera marqué par l'élaboration d'une structure de concertation complète.
MICHEL VÉZINA
Président
1995 - 1997
Originaire de la province de Québec, Michel Vézina est pédagogue de formation. Il s’installera à Zenon Park dans les années 1970. Michel Vézina est très actif au sein de la communauté fransaskoise. Il deviendra agent de développement communautaire pour l'ACFC et fera une longue carrière à Gravelbourg au sein de la Corporation du Collège Mathieu ou il dirigera Le Lien, le service d'éducation aux adultes francophone et le Collège Mathieu lui-même. Il est élu président de l’ACFC en 1995 au moment d'une crise dans le financement des organismes à but non lucratif à travers le pays. Son mandat début avec la publication du Rapport Schneider en décembre 1995 sur l'état du financement public des organismes francophones en Saskatchewan annonçant ainsi des coupes importantes dans le financement en provenance du gouvernement fédéral. Son mandat est également marqué par la tenue des états généraux de la communauté fransaskoise qui mèneront à l'élaboration d'une nouvelle structure de gouvernance pour la communauté fransaskoise. L'ACFC devra gérer une décroissance du financement et imposer une rationalisation dans le fonctionnement du réseau associatif.
LORRAINE ARCHAMBAULT
Présidente
1997 - 1999
Originaire de Gravelbourg, Lorraine Archambault s’intéresse farouchement à la francophonie et à la culture française. Jeune adulte elle devient animatrice à la radio CFRG. Après plusieurs années d’engagement au niveau de la petite enfance à Prince Albert où elle s'établit avec sa famille elle se consacre à la musique, au théâtre et au chant choral. Lorraine Archambault est élue présidente de l’ACFC en 1997, son mandat sera marqué par la création du Fond fransaskois, précurseur de la Fondation fransaskoise visant une autonomie financière plus grande pour les organismes francophones. Son mandat est marqué par une crise de financement persistante des organismes francophones. Les états généraux de la communauté fransaskoise, une série de plusieurs grandes rencontres lié aux États généraux occupera une grande partie de son mandat. Elle présidera à la réforme des Statuts et règlements de l'ACFC et au renouvellement de la structure de gouvernance de la communauté fransaskoise et de l'ACFC qui deviendra l'Assemblée communautaire fransaskoise en juin 1999.
GILLES GROLEAU
Président
1999 - 2001
Gilles Groleau est originaire de Trois-Rivières. Il poursuit sa carrière dans le domaine de l'éducation en Saskatchewan. Il sera enseignant, directeur d'école, administrateur scolaire et consultant auprès du ministère de l'Éducation. Il oeuvre principalement à l'intérieur du réseau des écoles fransaskoises. Il est un musicien accompli et sera parmi les membres fondateurs du groupe musical fransaskois La raquette à claquettes. Gilles Groleau sera élu dans le cadre de la première élection générale de la nouvelle structure de gouvernance issue des États généraux de la communauté fransaskoise, en juin 1999. Lorsque l’ACFC change son nom et de structure pour s'appeler l'Assemblée communautaire fransaskoise, Gilles Groleau prend la présidence. Avec cette nouvelle structure, l'ensemble des parlants français de la Saskatchewan ont la possibilité de voter pour élire leurs représentants. Gilles Groleau aura essentiellement la tâche de faire connaître l'ACF et voir à la cohésion communautaire suite à plusieurs années de débats et de discussions sur le sujet de la gouvernance de la communauté. Sous sa présidence l'ACF prend en charge le dossier de l'employabilité francophone en Saskatchewan et cherche à définir son rôle comme entité gouvernante pour la communauté entière. L'Institut français sera négocié par l'ACF avec l'Université de Regina ce qui entamera une période de très grande proximité et l'élaboration de plusieurs projets d'envergures entre l'Institut français et la communauté fransaskoise.
JENNIE BAUDAIS
Présidente
2001 - 2003
Originaire de St-Isidor-de Bellevue en Saskatchewan, Jennie Baudais est une femme d'affaire et personne pleinement engagé dans les organismes francophone de son milieu. Elle sera notamment impliqué au moment de la construction du Rendez-vous, le centre culturel fransaskois à Bellevue. Élue députée communautaire de l’ACF en juin 1999 elle remplacera Gilles Groleau à la présidence de l'ACF en 2001. Sa présidence se concentre sur la pleine réalisation du mandat de l'ACF de s'imposé auprès des bailleurs de fonds en assurant son imputabilité envers le financement des programmations de l'ensemble des organismes du réseau. Son mandat sera marqué par la recherche aigue pour développer un réseau de radio communautaires au sein de la communauté fransaskoise, le financement par Industrie Canada pour la mise en place du réseau internet à haute vitesse intitulé «Baudoux communications» ainsi que le financement par Santé Canada du secteur de la santé en français en Saskatchewan. Jennie Baudais demeure très active au niveau locale tant auprès de l'école fransaskois qu'au Centre culturel et l'Association francophone BDS.
WILFRID DENIS
Président (par intérim)
2003 - 2004
Originaire de Saint Denis en Saskatchewan, Wilfrid Denis possède un doctorat en sociologie et fait carrière en tant que professeur à l'Université de la Saskatchewan. Intéressé dans le développement de la communauté fransaskoise, il axe sa recherche sur les droits des minorités linguistiques du Canada. À titre de vice-président de l'ACF et député communautaire pour Saskatoon, il sera appelé à prendre la présidence au moment de la démission de Jeannie Baudais, qui se lance en politique provinciale. Wilfrid Denis assure l'intérim à la présidence de l’ACF jusqu'à l'élection de 2003. Son mandat sera marqué par la recherche sur l'immigration francophone et une mission exploratoire sur le traitement des minorités linguistiques ailleurs dans le monde. Wilfrid Denis présidera les travaux de la Commission sur l'inclusion dans la communauté fransaskoise et assurera une participation du milieu académique dans cette démarche. Wilfrid Denis a longtemps été impliqué dans les affaires de la fransaskoisie notamment par la recherche et la rédaction de rapports et d'études analytiques pour la communauté fransaskoise.
MARIE-FRANCE KENNY
Présidente
2004 - 2006
Originaire de Montréal, Marie-France Kenny s'installe en Saskatchewan après plusieurs années au Nouveau-Brunswick. Traductrice de formation et femme d'affaires, elle est activement engagée au sein des structures communautaires francophones de la capitale provinciale. Elle s'engage localement en occupant entre autres la présidence de l'Association canadienne-française de Regina. Marie-France Kenny sera élue présidente de l’ACF en 2004. Son mandat à l'ACF sera marqué par la mise en place de la Commission sur l'inclusion dans la communauté fransaskoise, la mise en place formelle du Réseau santé en français, la création de la Coalition pour la promotion de la langue française en Saskatchewan et la progression rapide du dossier de l'immigration francophone. En 2009, Marie-France devient présidente de la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada (FCFA), poste qu'elle occupera durant trois mandats marqués, notamment par le renouvellement de la Feuille de route pour les langues officielles ainsi que le développement du dossier de l'immigration francophone. Après son mandat à la FCFA, elle s'engagera au sein du réseau associatif fransaskois notamment à titre de présidente de la Coopérative des publications fransaskoises et la modernisation graphique et éditoriale du journal l'Eau vive.
MICHEL DUBÉ
Président
2006 - 2010
Michel Dubé est né à Duck Lake, dans une famille qui est bien reconnue pour son engagement au sein de la communauté fransaskoise. Son père, Albert Dubé, sera président de l'ACFC à deux reprises et sera très impliqué au niveau de la presse écrite fransaskoise. Michel Dubé fréquente le Collège Mathieu de Gravelbourg et obtient un Baccalauréat ès arts à l'Université de Regina. Après un terme comme journaliste à Radio-Canada, il se joint à l'équipe de l’Association culturelle franco-canadienne de la Saskatchewan où il occupera plusieurs fonctions, notamment agent de développement communautaire et responsable du secteur de l'éducation. Michel Dubé a été le directeur de Comité de la mise en oeuvre de la gestion scolaire fransaskoise au début des années 1990. Député communautaire de l'ACF pour Prince Albert depuis 1999, il sera président de l'ACF de 2006 à 2010. Son mandat à l'ACF a été marqué par l'important dossier de promotion du concept de Terroir fransaskois, par le lancement de la campagne de promotion de l'éducation française "Bonjour Saskatchewan" et les premiers spectacles «Francofièvre» ainsi que par le grand projet des Tables rondes franco métis, réalisé en partenariat avec l'Institut français de l'Université de Regina et qui mènera à la signature d'un pacte de solidarité entre la Métis Nation de la Saskatchewan et l'ACF.
PAUL HEPPELLE
Président
2010 - 2012
Paul Heppelle est originaire d’Ontario, mais est rapidement devenu Fransaskois, car sa scolarité se fait au Collège Mathieu à Gravelbourg. Éducateur de formation, il sera le directeur de la première école d'immersion française en Saskatchewan, la Saskatoon French School. Paul Heppelle enseignera au Collège Mathieu et y sera le recteur à la fin des années 1970. En 1990, Paul Heppelle sera le premier directeur de la Direction des affaires francophones au gouvernement de la Saskatchewan, il sera également le directeur du Parc Historique Nationale de Batoche. Il a longtemps été actif au sein de la communauté fransaskoise. En 2010, il est élu président de l’ACF après 2 mandats de député communautaire pour Regina. Son mandat est marqué par une hausse importante de l'immigration francophone en Saskatchewan et la mise en place de structures d'accueil pour les nouveaux arrivants, notamment le Réseau en immigration francophone. Son mandat a été marqué par la signature d'une entente en recrutement internationale avec le gouvernement de l'ile Maurice. 2012 fut proclamé « l'Année des Fransaskois » par le gouvernement provincial et une programmation étoffée a été mise en oeuvre pour étendre la visibilité de la présence francophone en Saskatchewan.
FRANÇOISE SIGUR-CLOUTIER
Présidente
2012 - 2018
Françoise Sigur-Cloutier, originaire de Toulouse, immigre au Canada en 1967 et élève sa famille à Calgary. Son intégration à la société canadienne passe par le bénévolat et elle commence sa carrière dans le développement communautaire dans cette ville. Elle s'établira à Gravelbourg en 1990 lorsqu'elle devient la première directrice générale de la Fédération provinciale des Fransaskoises. Sa carrière se poursuivra en tant que Chef régionale des communications pour Radio-Canada Saskatchewan de 1994 à 2012. Bénévole engagée et militante féministe, elle est active au sein de plusieurs organisations francophones provinciales et nationales, notamment aux Éditions de la nouvelle plume.
Élue présidente de l'ACF en novembre 2012, Françoise Sigur-Cloutier a axé son mandat sur la représentation politique ainsi que sur la proximité et sur la valorisation de la communauté; elle travaille aux dossiers les plus névralgiques pour le développement de la communauté soit le postsecondaire et l’Immigration. Son mandat fut marqué entre autres par la création de la Cité universitaire francophone à l'Université de Regina et la décision de la Cour suprême du Canada dans la Cause Caron-Boutet en 2015 où l'ACF intervenait pour réclamer le statut officiel du français en Saskatchewan et en Alberta.
En 2019, elle sera reçue à la Compagnie des Cents-associés francophones et en 2021, à l’Ordre des francophones d’Amérique par le Gouvernement du Québec
ROGER GAUTHIER
Président
2018
Originaire du Québec, Roger Gauthier s’est engagé activement au sein de la communauté fransaskoise. Après quelques années à titre de réalisateur à CBKF la station de Radio-Canada en Saskatchewan, il a fait la plus large partie de sa carrière dans le domaine du développement communautaire de la francophonie canadienne. Il a dirigé plusieurs organismes notamment l'Association culturelle franco-canadienne de la Saskatchewan, l'Association des parents fransaskois (APF) et le Réseau santé en français de la Saskatchewan. Directeur général de l’APF pendant près de vingt ans, il a été aux premières loges dans la lutte pour l'obtention de la gestion scolaire fransaskoise.
Roger Gauthier a également été consultant en développement de la petite enfance pour la Commission nationale des parents francophones et aussi son directeur général. Il a été assermenté à la présidence de l'ACF en février 2018, au moment de la mise en place du plan d'action fédéral pour les langues officielles 2018-2022. Son mandat a été marqué par une participation plus active des députés communautaires dans les actions de l'ACF. Sa présidence a pris fin le 3 juillet 2018, suite à une décision, par un juge de la Cour du Banc de la reine de la Saskatchewan, qui a reversé le résultat de l'élection générale de 2017 suite à une action juridique contre l'ACF.
Il continue son action communautaire comme bénévole au sein des conseils d’administration de la Troupe du Jour, de la Fondation fransaskoise et du Collège Mathieu.
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Denis Simard
Président
2018 à aujourd'hui
Denis Simard a grandi à Calgary avant de s'établir encore très jeune à Gravelbourg avec sa famille. Il termine ses études secondaires au Collège Mathieu où il s'est beaucoup intéressé au mouvement jeunesse, à la politique et à la francophonie canadienne. Fransaskois engagé, Denis Simard a joué un rôle actif au sein du réseau associatif fransaskois depuis son adolescence. Après un mandat à la présidence de l'Association jeunesse fransaskoise (AJF) il est devenu directeur du Conseil jeunesse francophone de la Colombie-Britannique. De retour en Saskatchewan à titre de directeur général de l'AJF il orchestre la renaissance de la Fête fransaskoise et milite pour l'inclusion des élèves en immersion au sein des activités de la communauté fransaskoise. Il est spécialisé dans l'administration d'organismes à but non lucratif, dans lesquelles, il a occupé de nombreux postes administratifs. Élu président de l’ACF en 2018, son premier mandant est marqué par les grands efforts pancanadiens pour moderniser la Loi sur les langues officielles au Canada. Son mandat est également caractérisé par la mise sur pied du Service d'accueil et d'inclusion francophone (SAIF-SK), une importante évolution du secteur de l'Éducation postsecondaire en français en Saskatchewan et la mise sur pied du projet «Mieux vivre ensemble» visant à sensibiliser la population contre l'intimidation, le racisme et l'intolérence. Son mandat a aussi été marqué par le renouvellement du processus électoral de l'ACF, l'adoption de nouvelles politiques de gouvernance ainsi que la modernisation des Statuts et règlements de l'ACF.