Statistiques linguistiques
Les nombres restent stable, mais le poids démographique de la communauté fransaskoise est en baisse.
Le résultat des réponses sur la langue parlée est toujours un moment de fébrilité pour la communauté fransaskoise qui connait des baisses de population presque continue depuis les années 1950.
« Cette année nous avions espoir que voire nos chiffres en Saskatchewan rebondir, principalement à cause des nouvelles questions qui étaient posées dans le formulaire du recensement, » a déclaré le président de l’Assemblée communautaire fransaskoise Denis Simard, « ce qu’on voit c’est un maintien au niveau des nombres et une baisse du poids démographique général des francophones en Saskatchewan. »
En quelques chiffres nous voyons une augmentation dans le nombre de personnes qui peuvent parler le français en Saskatchewan soit 52 420 personnes, ce qui représente une légère augmentation depuis 5 ans et donne un taux de bilinguisme français-anglais de 4,7 % en Saskatchewan. Les chiffres d’aujourd’hui révèlent aussi une légère augmentation du nombre de personnes avec le français comme langue maternelle, 16 855, lorsqu’on tient compte des réponses multiples. Il est évident que les changements dans la population font en sorte que les gens possèdent plus qu’une langue, il est impératif de tenir compte des réponses multiples qui mentionne le français, car ces gens font partie de la communauté fransaskoise.
« Nos constats aujourd’hui ne sont pas surprenant, car c’est l’immigration internationale qui contribue le plus à la croissance de la population générale. Le pourcentage d’immigrants francophones est à peine à 1,8 % et ne nous permet pas de maintenir le pourcentage du poids démographique. Si la cible de 4,4 % d’immigration francophone avait été atteinte, le pourcentage francophone serait maintenu. La baisse de 0.3 % du poids démographique qu’on voit dans le recensement par rapport à 2016 aurait normalement dû être compensée par l’immigration francophone, » a ajouté M Simard. « Plus que jamais nous devons poursuivre nos revendications afin d’assurer que la politique sur l’immigration francophone promise par le gouvernement fédéral soit implantée le plus rapidement possible. »